Installation

Oeuvres exposées

Partan #1

Technique mixte, 152 x 120 cm
© Partan. Photo : IC

Partan #2

Technique  mixte, 109 x 74 cm
© Partan. Photo : IC 

Partan #3

Technique  mixte, 109 x 74 cm
© Partan. Photo : IC 

Partan #4

Technique  mixte, 109 x 74 cm
© Partan. Photo : IC 

Partan #5

Technique  mixte, 109 x 74 cm
© Partan. Photo : IC 

Partan #6

Technique mixte, 152 x 120 cm
© Partan. Photo : IC 

Partan #7

Technique mixte, 152 x 120 cm
© Partan. Photo : IC 

Partan #8

Technique mixte, 109 x 74 cm
© Partan. Photo : IC 

Présentation

« La peinture de Partan est une abstraction gestuelle. Elle fait le lien entre l’artiste et le spectateur par un acte de création qui se voit et continue de se dérouler sous nos yeux. Acte libre de peindre, liberté de créer, la couleur créé la forme, elle est le matériau d’une construction aléatoire infinie et surprenante.
Les peintures sont mobiles comme la lumière et étirées comme les nuages. Derrière un masque de peinture plus ou moins monochrome et plus ou moins ajouré, se dévoilent ou se révèlent en filigrane de multiples paysages entremêlés et superposés.

Partan est un peintre des grands espaces, sa peinture s’ouvre à notre regard comme un large panorama. Ce paysage peut être brouillé, emmêlé, multiple mais il est vaste. Et si l’œil s’arrête sur les détails, alors une liane, une goutte, une silhouette, un visage apparaissent.
Ce qui compose cette peinture, c’est la maîtrise de la forme qui vient, c’est l’harmonie élémentaire des couleurs, c’est la volonté de ne pas peser, de ne pas déranger et de ne pas ennuyer, pour être simplement attachant et impressionnant. »

Catherine Conil

 

Georges Partan à contre courant d’une tendance qui médiatise et personnalise à l’extrême veut s’effacer derrière ses tableaux pour laisser le spectateur dans une relation duelle. Son tableau est exposé, il ne lui appartient plus et seule compte la relation nouvelle qui s’établit entre l’œuvre et celui qui la regarde. Nul besoin de parler, d’expliquer, d’orienter, si l’œuvre a quelque valeur, elle pourra seule permettre de faire émerger l’émotion esthétique.

Extraits d’un entretien réalisé par Philippe Brandou avec Georges Partan
Une archéologie des couleurs ?

« La destruction partielle des couches de couleurs aboutit à une sorte de « spéléologie » picturale. Je compose mon tableau autant par ajouts que par retraits ».

Vous avez un certain désir de disparaitre, pensez- vous que l’œuvre suffit ? Pourquoi cette méfiance envers les mots ?

« Les mots sont sujet à interprétation et à déformation. On va imposer un point de vue, casser l’émotion, rompre le mystère. On enferme celui qui regarde et corsète son jugement. On est que trop rempli d’images, de verbiages, de discours, nul besoin de média et moins encore de médiateur ».

Le choix de l’abstraction ?

« En ce moment je m’éloigne le plus possible du motif et ne le laisse émerger que s’il peut apporter un éclairage subliminal à l’œuvre ».

Il y a un style Partan, une signature ?

« Il existe certainement, même si je n’en ai pas conscience, seule compte le fait que je refuse de le cultiver pour en faire un but. On ne peut empêcher le tour de main, inutile de l’exploiter ».

Signer une œuvre, c’est considérer qu’elle est définitivement terminée, or il manque la partie essentielle qui est le rapport que va construire celui qui la regarde, je signe donc avec discrétion.